Une conférence avec Malika Aït-Mohammed Parent, à l’Institut Bioforce (Vénissieux) le 24 avril 2018 à 17h30

La corruption. Un mot tabou que l’on croirait réservé aux marchés publics, au croisement de la politique, des entreprises peu scrupuleuses et des pieuvres mafieuses. Pourtant, dans les pays fragiles ou déstabilisés dans lesquels ils interviennent, les humanitaires y sont souvent confrontés. Parce qu’ils l’ont parfois intégrée comme un mal nécessaire pour remplir leur mission, ils en oublient que la corruption entretient des systèmes nocifs pour les pays eux-mêmes et les ampute d’une partie des moyens mis à leur disposition. En rappelant les termes de ce dilemme, Malika Aït-Mohamed Parent ouvre également des pistes pour le résoudre. Au profit des bénéficiaires de l’aide.