« Dans un premier temps, ma mission a consisté à monter deux plateformes logistiques à destination de tous les humanitaires pour approvisionner les camps de réfugiés de façon optimale, puisqu’on a des freins logistiques dans ce pays-là et qu’il y a un énorme volume de distribution à organiser.

C’est un contexte où le gouvernement bangladais est très fort, veut maîtriser cette crise, donc il a été très difficile d’avoir toutes les autorisations, mais aussi de se faire connaître des autres ONG puisqu’il n’y a pas un système de coordination efficace. C’est dû au fait qu’il y a un vide juridique dans lequel se trouvent les Rohingyas. Ils ne sont ni réfugiés, car sans nationalité, ni déplacés, parce qu’ils n’étaient pas au Bangladesh avant. Donc ce vide a donné un vide d’organisations humanitaires, compliquant considérablement les projets. »


A lire : Les activités au Bangladesh de l’ONG Handicap International


Cet article a été publié dans le numéro 1 de la Lettre d’Information Bioforce